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Interview avec Lauraine Koffi ( Entrepreneur) » Je rêve de faire de la Côte d’Ivoire un empire technologique comme la Chine »

Abidjan,le 10 octobre 2022(Abidjanpress)-Sortie du cursus universitaire avec un Brevet de Technicien Supérieur (BTS) en Réseaux informatiques et télécommunications,Lauraine Koffi a développé une folle passion pour l'entrepreneuriat.Et après avoir lancé ses affaires avec seulement 12 000 CFA ,cette jeune ivoirienne passionnée de technologies informatiques innovantes dirige avec maestria son entreprise dénommée World Business Cash .Une structure chargéé de la formation et l'accompagnement des entreprises et particuliers sur la génération de leads pour leur communication digitale sur les réseaux sociaux.Dans cette interview exclusive ,Lauraine Koffi nous dévoile les secrets pour réussir dans l'entrepreneuriat et ses ambitions personnelles.

Qui est Lauraine Koffi ?

Je suis un jeune entrepreneur Web.Je suis passionnée de technologies informatiques innovantes.

De façon simple ,à quoi renvoient les technologies informatiques innovantes pour nos internautes ?

Les technologies informatiques innovantes revoient à l’expansion d’internet dans plusieurs secteurs d’activités pour apporter des solutions plus efficaces et adaptées au monde.

Vous semblez avoir plusieurs cordes à votre arc ? Et pourtant, par le passé l’on vous disait timide ?

Oui, effectivement c’est ce que de nombreuses personnes me disaient. Mais en réalité ,j’étais une personne déjà publique depuis mon collège. Je suis de nature timide et casanière quand je ne suis pas dans mon environnement.

D’où est venu cette passion pour l’entrepreneuriat ?

Cette passion pour l’entrepreneuriat m’est venu du fait que grâce à celui-ci je pouvais me créer tout type d’opportunités sans forcément tendre la main mais juste par un travail de qualité. Et c’était une belle prise de décision pour moi. Sur internet si vous vous donnez la place et le positionnement que vous voulez, nul ne peut vous faire taire ou vous empêcher de faire montre de votre savoir-faire. Vous êtes libre de donner vos idées. De lancer vos projets. En fait vous êtes libre de rêver et de vous exprimer.

Comment avez-vous démarré ?

J’ai démarré mes affaires en tant que revendeuse. J’achète et je revends en apportant ma petite touche.

Avec combien avez-vous démarré votre business ?

Je dirais avec 12.000 FCFA.

Aujourd’hui quel est vôtre chiffre d’affaires ?

Rire ! Difficile de vous répondre . Mais depuis les 12 000 FCFA investis pour lancer les choses jusqu’aujourd’hui,il y un gros changement .Il y a du chemin qui a été fait.Et je me réjouis.

Avec ces acquis , est-ce que vous croyez que vos objectifs sont atteints ?

Pas encore ! On travaille toujours pour pouvoir atteindre nos objectifs.

On imagine que les débuts n’ont guère été faciles . Qu’est-ce qui vous a boosté ?

Mes mamans et ma situation de vie que j’ai traversée.

Quel est vôtre leitmotiv dans les affaires et dans le vie de tous les jours ?

Mes mamans.Une partie trop tôt et l’autre qui continue chaque jour de se battre pour nous.

Croyez-vous qu’aujourd’hui vous êtes un modèle de réussite ou vous tendez vers celà ?

Non je suis pas vraiment un modèle de réussite.Car je n’ai pas encore atteint mon but qui est de montrer aux jeunes comme moi qu’aujourd’hui on se crée des opportunités et on fonce droit devant pour réussir.

Quel serait votre plus grand rêve dans les affaires ?

C’est d’aller en Chine me former, rencontrer des entreprises et monter de grandes entreprises de fabrique ( produit brut jusqu’au produit fini) dans tous les secteurs d’activités.

L’Etat incite de plus en plus les jeunes à l’entrepreunariat.Avez-vous bénéficié du soutien du gouvernement ?

Non, je n’en ai pas demandé.

Nombreux sont les jeunes diplômés qui rechignent à entreprendre.Quels conseils pourriez-vous leur prodiguer ?

En premier ,je leur dirais d’essayer, car ils ont juste peur de l’échec. Alors qu’ils devraient considérer un échec comme un feu rouge qui vous dit de patienter un moment avant de passer aux autres étapes. La 2ème chose c’est notre éducation financière qui nous donne dès nôtre bas âge de comprendre qu’aller à l’école, avoir de bonnes notes nous emmènent dans de grands bureaux et être payé chaque mois. Il y a également la sécurité financière .Bon nombre de personnes ne veulent pas entreprendre pour leur sécurité financière.Elles préfèrent un travail qui leur permet de gérer leurs charges mensuelles et tout va bien.

L’entrepreneuriat féminin peine à décoller véritablement à certaines échelles sous nos tropiques.Quel message pour toutes les jeunes femmes qui veulent entreprendre comme vous?

Si les jeunes filles sont outillées, elles donneront de meilleurs résultats. La plupart des jeunes filles ne sont pas allées à l’école, elles sont mères au foyer… Ce qui est déjà un lourd fardeau pour pouvoir se donner véritablement dans l’entrepreneuriat.

Quels seraient les secrets pour réussir dans les affaires ?

Je dirais travailler, persévérer et surtout ne jamais abandonner.Il y a Dieu dedans .

Dans 10,20 ou 30 ans ,à quel standing vous vous voyez dans les affaires ?

 

Je voudrais dans 10 ,20 ou 30 ans créer une nouvelle génération de jeunes entrepreneurs qui accèdent à une éducation en totale adéquation avec leur projet, à l’initiation à l’entrepreneuriat et au nouvelles technologies pour s’imposer dans le secteur formel afin de bâtir un empire tel que la Chine, les États-Unis etc.

Quel pourrait être votre dernier mot ?

Il y a des opportunités qu’il faut saisir. Et l’une des plus belles est le digital qui vous permet de commencer avec vos propres moyens.N’attendez pas que tout soit parfait. Osez vous créer et réaliser vos rêves sans attendre de l’aide.

Réalisée par Michaël KOUAKOU
[email protected]

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