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Calme fragile dans les villes ivoiriennes après les troubles sporadiques

Depuis la semaine dernière, des manifestations se tiennent à travers tout le pays. Plusieurs blessés sont à déplorer. Le bilan clair et définitif n’a pas encore été annoncé. Alassane Ouattara a été investi pour une canditaure un 3e mandat, mais l’opposition lui conteste ce droit, qu’elle qualifie d’anticonstitutionnel.

Le calme semble être revenu mais il reste précaire en Côte d’Ivoire, après une semaine de manifestations réprimées et d’affrontements sporadiques, à Abidjan et dans plusieurs villes du pays. Elles sont généralement de faible importance mais sont émaillées de violences entre partisans de l’opposition et soutiens du pouvoir en place. À Gagnoa et Divo, ce sont notamment les manifestations organisées par les Femmes de l’opposition qui ont perturbées vendredi. Soutiens du FPI, du PDCI et du RHDP s’accusent mutuellement d’être à l’origine de ces troubles.

À Divo notamment, les récits diffèrent quant aux responsabilités des uns et des autres. Tous sont néanmoins d’accord pour dire que les marches, pacifiques de prime abord, ont été troublées par la présence de jeunes hommes violents qui ont incendié et pillé plusieurs commerces, des bus de transports et la gare d’Irié.

Scénario similaire à Gagnoa où le calme est néanmoins rapidement revenu après le quadrillage de la ville par les forces de sécurité. Samedi, une frange de l’opposition est de nouveau sortie dans la rue pour contester l’investiture d’Alassane Ouattara par le RHDP pour le scrutin d’octobre prochain. Des marches rapidement dispersées, par les habitants eux-mêmes qui ont appelé au calme, explique une source sur place.

À Bonoua, fief de Simone Gbagbo, les habitants restent eux, sur le qui-vive. Les affrontements politiques ont laissé place à des violences communautaires. Plusieurs blessés sont à déplorer.

Dans plusieurs zones, des couvre-feu ont été imposés : à Divo, de 19h à 6h et à Bonoua, de 20h à 5h.

Dans les trois villes, les leaders des différentes communautés et les représentants politiques appellent au calme.

RFI

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