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Filière anacarde : La Côte d’Ivoire vise plus d’un million de tonnes en 2022

Une délégation du Conseil du coton et de l’anacarde a effectué du 1er au 4 février, une mission de sensibilisation des acteurs, à l’intérieur du pays.
En prélude au lancement officiel de la campagne 2022 de la filière anacarde, prévue le 8 février, le Conseil du coton et de l’anacarde vient d’effectuer une mission de sensibilisation des différents acteurs du secteur dans les régions du Worodougou et du Béré. Précisément à Séguéla et à Bouandougou (département de Mankono).

Conduite par Dr Ouattara Mariam, directrice de la production au Conseil du coton et de l’anacarde, cette mission a permis d’enseigner les bonnes pratiques culturales aux producteurs ainsi qu’aux acheteurs afin d’accroître leurs revenus.

La directrice de la production était accompagnée de plusieurs experts, représentant les partenaires techniques et financiers du Conseil du coton et de l’anacarde ainsi que des autorités administratives des deux régions.

A chaque rencontre avec les acteurs, Dr Ouattara Mariam a insisté sur la nécessité de produire de l’anacarde de qualité. « La Côte d’Ivoire a remporté le pari de la production en faisant de la noix de cajou, le deuxième produit d’exportation agricole après le cacao. La production nationale de noix de cajou a atteint 968 676 tonnes en 2021, représentant près du quart de la production mondiale. Nous espérons atteindre le million de tonnes en 2022. Mais nous devons aussi mettre l’accent sur la qualité de nos produits », a-t-elle recommandé.

Elle a appelé, à cet effet, les producteurs à s’engager pour une production de noix de cajou bien séchées et bien triées. « La qualité est une variable essentielle dans toutes les stratégies compétitives. Elle contribue substantiellement à la rentabilité et à la consolidation de notre position sur le marché. Cela lui confère un rôle de tout premier plan dans la bataille industrielle. C’est pour cette raison que chaque acteur doit jouer son rôle, parce que la qualité reste le facteur déterminant des prix de vente et d’achat des noix de cajou, aussi bien sur le plan national qu’international », a-t-elle insisté.

Ajoutant que moins la qualité du produit est bonne, plus la filière enregistre une perte. « J’exhorte les producteurs à respecter toutes les bonnes pratiques de récolte et post-récolte avant de commercialiser leur production. Vous devez notamment bien séparer les pommes des noix sans laisser de résidus ; bien sécher et bien trier les noix ; les stocker dans des endroits adéquats en attendant de les commercialiser ; privilégier la lutte mécanique pour les difficultés liées aux maladies et ravageurs d’anacardiers », a-t-elle lancé.

A l’intention des acheteurs, des exportateurs et usiniers, la directrice de de la production du Conseil du coton et de l’anacarde a également formulé des recommandations.

« J’invite les acheteurs, les exportateurs et usiniers à respecter le prix minimum bord champ de 305 FCfa/kg fixé par l’État de Côte d’Ivoire, à n’acheter que des produits bien séchés et bien triés et à respecter toutes les dispositions pratiques de la commercialisation. Le respect scrupuleux de ces dispositions permettra à chacun de vous de bénéficier des fruits de la réforme voulue par l’État de Côte d’Ivoire et de rendre plus compétitive la filière anacarde pour le bonheur de tous », a-t-elle poursuivi.

Fraternité Matin

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