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Pascal Affi N’Guessan, discute de la CEI avec le Pouvoir: « Discuter ne signifie pas que je suis inféodé au pouvoir »

Grande surprise au sein de l’opposition, la branche dite modérée du FPI de Pascal Affi N’Guessan, discute de la CEI avec le Pouvoir en place.

Pourtant, l’opposition en Côte d’Ivoire se serait entendu et aurait tous refusé d’envoyer des représentants au sein de la nouvelle Commission électorale indépendante.

En effet, les partis de l’opposition souhaitait protester contre la nouvelle formule adoptée début août. Mais contre toutes attentes, le FPI de Pascal Affi N’Guessan revient à la table des négociations.

C’est un fait que M. Pascal Affi N’Guessan a rencontré à deux reprises, le 27 août et le 2 septembre, le ministre de la Défense Hamed Bakayoko pour discuter de possibles évolutions de la CEI nouvelle formule.

Et ceci à été vu comme un contre-pied du président de la branche dite modérée du Front populaire ivoirien, Pascal Affi N’guessan, au reste de l’opposition ivoirienne sur la question cruciale de la réforme de la CEI

Mais pour le président du Front populaire ivoirien, il s’estime heureux d’avoir obtenu un accord de principe sur deux points:

  • Le président de la future Commission électorale indépendante (CEI) sera issu de la société civile ;
  • Et le poste de Premier vice-président reviendra à l’opposition.

« Si nous avons effectivement un président issu de la société civile, et un poste de Premier vice-président, nous pensons que nous aurons une position suffisamment forte et que nous ne ferons pas de la figuration dans cette commission ».

Pour M. Affi N’Guessan, il n’a commis aucune faute et ne voit pas cette approche comme une trahison:

« Discuter ne signifie pas que je suis inféodé au pouvoir »

Mais pourtant, au sein de la plateforme anti-RHDP, le président du FPI à choisi son camps.

Nous avons appris cependant, que Pascal Affi N’Guessan compte poursuivre les discussions pour faire avancer aussi le débat sur l’environnement général des élections:

  • le recensement électoral,
  • la lutte contre la transhumance,
  • le rôle du Conseil constitutionnel dans le contentieux électoral notamment.

Et espère que les négociations démarreront dès la semaine prochaine et dureront 45 jours.

Omar Sana OUATTARA

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