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Côte d’Ivoire/ Football: « Jacques Anouma est comptable de tout ce qui nous arrive aujourd’hui » ( Sidy Diallo)

Le président de la Fédération ivoirienne de football ( FIF), Augustin Sidy Diallo, a estimé dimanche soir, au cours d’un entretien diffusé sur les antennes de la Radiodiffusion télévision ivoirienne ( RTI- service public), que son prédécesseur à la tête de cette institution, Jacques Anouma « est comptable de tout ce qui nous arrive aujourd’hui ».

« En 2011, quand j’ai été élu avec mon équipe, j’ai proposé à notre première assemblée générale que Jacques Anouma soit notre président d’honneur », a rappelé M. Diallo ajoutant « qu’aujourd’hui, il est et reste notre président d’honneur. Il a peut être failli à sa mission de membre d’honneur que je vais lui rappeler. Il est comptable de tout ce qui nous arrive aujourd’hui. Il est comptable aussi de nos succès ».

Poursuivant, a expliqué, le président de la FIF, M. Anouma avec cette qualité, a aussi la possibilité comme prévu dans les textes de l’institution de faire des remarques sur la gestion et réagir en cas de dérive de l’organe exécutif de la FIF. « Nous sommes ses jeunes frères. Il n’a pas le droit en tant que membre d’honneur de ternir l’image de notre association », s’est offusqué M. Diallo.

Début décembre, invité à une émission sportive de la RTI, M. Anouma avait imputé l’échec de la sélection ivoirienne de football aux éliminatoires du mondial 2018, à la gestion de l’actuel président de la FIF « Il n’est pas rassembleur », lui avait-il notamment reproché.

« S’il a des conseils à nous donner pour avancer, nous sommes ses jeunes frères. La fédération est ouverte. C’est pour montrer que je ne suis pas un diviseur. Je suis un rassembleur », a répondu à son tour, M. Diallo lançant dans la foulée, un appel à tous ses pourfendeurs qui réclament sa démission depuis l’élimination des éléphants pour le mondial 2018.

« Tous ceux qui rentrent aujourd’hui dans la dissidence, qu’ils viennent nous apporter des conseils. Nous ne sommes pas parfaits», a-t-il reconnu. « J’ai été élu pour le développement du football ivoirien. Et c’est ce que je ferai jusqu’à la fin de mon mandat en 2020. Je resterai jusqu’à la fin de mon mandat », a fait savoir M. Diallo indiquant à ceux qui entendent briguer le poste de président de la FIF d’attendre en 2020.

Le président de la FIF a passé en revue plusieurs questions relatives à sa gestion du football ivoirien au cours de cet entretien dont l’échec des pachydermes ivoiriens aux éliminatoires du mondial Russe en 2018 dont il dit avoir de la «peine», ses rapports avec son entourage et les joueurs ivoiriens et son bilan à la tête de l’institution six ans après son élection « Je pense déjà qu’il nous faut un entraîneur qui est de très bonne qualification qui puisse amener notre équipe à grandir, qui puisse amener notre équipe à être prête pour la coupe d’Afrique des nations 2021 prévue en Côte d’Ivoire », a-t-il, révélé relativement au profil du sélectionneur qui devrait succéder au belge Marc Wilmots à la tête de l’encadrement technique des éléphants.

Pour M. Diallo,« notre objectif, c’est de préparer une équipe compétitive, trouver un bon entraîneur qui pourra nous amener en 2021. Car mon objectif, c’est la CAN 2021», a-t-il laissé entendre. « Le football ivoirien n’appartient ni à Sidy Diallo ni à Sory Diabaté. Il appartient à tout le monde. Je demande aux ivoiriens de nous faire confiance. Si j’ai tort, je demande pardon. Si j’ai raison, je me défends aussi. Donc je me défendrai pour que les intérêts du football ivoirien soient préservés », a assuré, pour terminer M. Diallo.
L.Barro

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