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Érosion côtière: Le RJICCE interpelle les décideurs

Abidjan,le 25 août 2023(Abidjanpress)-Plusieurs villes côtières de la Côte-d’Ivoire dont Assinie, Jacqueville, Grand-Bassam et bien d’autres paient un lourd tribut face à la montée des eaux .Il ne se passe de jour sans que des noyades et bien d’autres accidents soient signalés.

Le Réseau des Journalistes ivoiriens contre la crise climatique et environnementale (RJICCE) a donc décidé de donner de la voix devant l’avancée de l’érosion côtière et ses multiples conséquences.Et c’est par le truchement d’un communiqué signé de son Elvis Gouza,que le RJICCE a interppélé l’État de Côte-d’Ivoire.

« Le Réseau des Journalistes ivoiriens contre la crise climatique et environnementale (RJICCE) constate que plusieurs localités du sud de la Côte d’Ivoire, notamment Assinie, Jacqueville, Grand-Bassam, etc., subissent les affres de l’érosion côtière. La mairie de Grand-Bassam a pris un arrêté pour interdire l’accès des plages en raison des marées hautes et des risques de noyades. Il y a quelques jours, la route menant à Jacqueville avait été coupée par la montée des eaux »,lit-on.

Puis le RJICCE d’ajouter toujours au chapitre des conséquences. »Par ailleurs, les marées hautes occasionnent une importante perturbation des activités commerciales des riverains, car les complexes hôteliers et autres endroits de loisirs et de divertissement restent fermés durant quelques semaines. Ces opérateurs économiques, que deviennent-ils? ».

Devant ce triste tableau,le RJICCE a émis des solutions. » Le RJICCE tient à féliciter le gouvernement pour la création en 2012 du Programme national de lutte contre le changement climatique (PNCC) et l’exhorte à se pencher sur les conséquences fâcheuses de l’érosion côtière.L’une des meilleures manières pour lutter efficacement contre l’érosion côtière est l’application de manière intégrale de la loi n° 2017-378 du 2 juin 2017 relative à l’aménagement, à la protection et à la gestion intégrée du littoral. Cette loi, à son article 37, faut-il le rappeler, prévoit la création de l’agence nationale de gestion intégrée du littoral (ANAGIL). Cette Agence pourrait favoriser l’inclusion des communautés riveraines des côtes dans la gestion du littoral »,invite-a-t-il.

Le réseau des journalistes ivoiriens contre la crise climatique et environnementale (RJICCE) a également interppélé le gouvernement ivoirien. Il appelle le gouvernement a »tout mettre en œuvre pour la création de l’agence nationale de gestion intégrée du littoral (ANAGIL) » et « accélérer la mise en œuvre du nouveau code de l’environnement qui comportera 287 articles. Sa mise en application permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir un code multisectoriel qui intègre les composantes de l’environnement telles que la déforestation, l’érosion marine, l’agriculture et les aspects des changements climatiques qui n’étaient pas pris en compte par l’ancien code de l’environnement d’octobre 1996 ».
Michaël KOUAKOU

Érosion côtière : Le RJICCE lance un appel au gouvernement

communiqué

Le Réseau des Journalistes ivoiriens contre la crise climatique et environnementale (RJICCE) constate que plusieurs localités du sud de la Côte d’Ivoire, notamment Assinie, Jacqueville, Grand-Bassam, etc., subissent les affres de l’érosion côtière. La mairie de Grand-Bassam a pris un arrêté pour interdire l’accès des plages en raison des marées hautes et des risques de noyades. Il y a quelques jours, la route menant à Jacqueville avait été coupée par la montée des eaux.

Par ailleurs, les marées hautes occasionnent une importante perturbation des activités commerciales des riverains, car les complexes hôteliers et autres endroits de loisirs et de divertissement restent fermés durant quelques semaines. Ces opérateurs économiques, que deviennent-ils ? Comment feront-ils pour scolariser leurs enfants sachant que la rentrée des classes aura lieu dans moins d’un mois ?

C’est le lieu pour le Réseau des Journalistes ivoiriens contre la crise climatique et environnementale (RJICCE) de témoigner son soutien aux opérateurs économiques et aux riverains impactés. Le RJICCE tient à féliciter le gouvernement pour la création en 2012 du Programme national de lutte contre le changement climatique (PNCC) et l’exhorte à se pencher sur les conséquences fâcheuses de l’érosion côtière.

L’une des meilleures manières pour lutter efficacement contre l’érosion côtière est l’application de manière intégrale de la loi n° 2017-378 du 2 juin 2017 relative à l’aménagement, à la protection et à la gestion intégrée du littoral. Cette loi, à son article 37, faut-il le rappeler, prévoit la création de l’agence nationale de gestion intégrée du littoral (ANAGIL). Cette Agence pourrait favoriser l’inclusion des communautés riveraines des côtes dans la gestion du littoral.

En conclusion, le RJICCE invite le gouvernement à :

– tout mettre en œuvre pour la création de l’agence nationale de gestion intégrée du littoral (ANAGIL)

– accélérer la mise en œuvre du nouveau code de l’environnement qui comportera 287 articles. Sa mise en application permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir un code multisectoriel qui intègre les composantes de l’environnement telles que la déforestation, l’érosion marine, l’agriculture et les aspects des changements climatiques qui n’étaient pas pris en compte par l’ancien code de l’environnement d’octobre 1996.

Elvis Gouza

Président du Réseau des Journalistes ivoiriens

contre la Crise climatique et environnementale (RJICCE)

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