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Zone industrielle d’Akoupé-Zeudji: environ 140 ha disponibles d’ici à 2020 sur 940 ha

Environ 140 hectares (ha) de parcelles aménagées devraient être disponibles d’ici à 2020 au niveau de la nouvelle zone industrielle d’Akoupé-Zeudji (sud), estimée à 940 ha, a annoncé vendredi le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et des PME, Souleymane Diarrassouba.

M. Diarrassouba s’exprimait en marge de la 3ème Rencontre annuelle des Zones économiques africaines, qui se tient sous l’égide de l’Organisation Africaine des Zones franches (AFZO), du 20 au 22 septembre 2018, à Abidjan, la capitale économique ivoirienne.

« Une centaine d’hectares a été aménagée et maintenant nous sommes en train de travailler avec des partenaires, soit sous forme de maîtrise d’ouvrage public ou en PPP (Partenariat public-privé) pour pouvoir mettre à disposition toute cette parcelle industrielle d’ici à 2020 pour environ 140 ha », a dit M. Diarrassouba.

« Sur Abidjan, on a trois zones industrielles que nous sommes en train de réhabiliter, la zone industrielle de Yopougon (Ouest) qui fait environ 470 hectares pour plus de 400 entreprises installées, la zone industrielle de Vridi (250 ha) et celle de Koumassi (250 ha) », a  fait savoir M. Diarrassouba.

La Côte d’Ivoire est engagée dans un processus d’industrialisation. Dans cet élan, le gouvernement met à disposition des opérateurs économiques nationaux, régionaux qu’internationaux des fonciers industriels. L’Etat prévoit aussi différentes zones industrielles à l’intérieur du pays, notamment à Yamoussoukro et Bouaké (centre).

Le  vice-président Daniel Kablan Duncan,  premier ministre d’alors, a lancé en avril 2015 les travaux de viabilisation du site de la nouvelle zone industrielle qui s’étend sur une superficie totale de 940 hectares. Le montant total de la purge des droits coutumiers était estimé à 23,5 milliards Fcfa.

Le ministre ivoirien du Commerce, de l’industrie et des PME,  Souleymane Diarrassouba, s’est félicité de la tenue effective de cette 3e édition de l’association des zones franches africaines en Côte d’Ivoire, qui accueille la première édition hors du Maroc.

Selon le président de Tanger Med, un hub logistique et portuaire marocain, cette association vise à « partager les expériences des différentes zones économiques spéciales en Afrique pour pouvoir impulser l’industrialisation du continent conformément à la vision du Roi Mohammed VI, qui est de créer une coopération sud-sud».

Il s’est agit de « fédérer un ensemble de pays autour de cette initiative et aujourd’hui, en organisant cet événement en Côte d’Ivoire qui regroupe plus d’une trentaine de pays, c’est de pouvoir non seulement partager les expériences, mais également créer un référentiel commun », a-t-il ajouté.

Pour lui, « on vit dans un monde multipolaire, on ne sait plus quelle puissance prend le leadership dans le monde, entre l’Europe, l’Amérique ou l’Asie ; l’Afrique doit jouer son rôle », parce que le continent qui a plusieurs milliards d’habitants, « crée très peu de richesses » et de valeurs ajoutées en exportant la matière première.

Avec la création d’un pôle économique, un hub logistique, portuaire et industriel, Tanger Med (situé sur le Détroit de Gibraltar) a réussi à se positionner sur l’échiquier au niveau du commerce mondial. Connecté à 186 ports mondiaux, ce premier port à conteneurs en Afrique, dispose de six zones franches et économiques.

L’AFZO est une association fondée à l’initiative de Tanger Med en 2015. Elle compte à ce jour 29 membres représentant 18 pays africains : Gabon, Nigeria, Togo, Ghana, Côte d’Ivoire, Guinée, Burkina Faso, Sénégal, Mali, Mauritanie, Maroc, Tchad, Soudan, Éthiopie, Ouganda, Kenya, Zambie, Botswana.

 

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