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Les accidents de la voie publique en hausse de 13,28% en Côte d’Ivoire

Le nombre d’accidents de la voie publique a connu une hausse de 13,28% passant de 8671 à 9826 cas en 2018, a appris APA mardi de source sécuritaire à Abidjan où une vingtaine d’accidents de la circulation est dénombrée en moyenne par jour.

« A Abidjan, l’on dénombre en moyenne, une vingtaine d’accidents de la route par jour », a fait savoir le Commissaire de police Kounvolo Coulibaly, en charge de la voie publique à Abidjan.

Il s’exprimait dans une présentation faite au cours d’un atelier initié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour améliorer les données de décès liés à la circulation routière en Côte d’Ivoire.

Poursuivant, l’officier supérieur a souligné qu’en 2018, les services de police ont enregistré environ 9270 « accidents corporels et 556 accidents mortels pour 623 décès » sur les voies publiques du pays.

Le nombre d’accidents de la voie publique a connu une hausse de 13,28%, passant de 8671 à 9826 cas, a-t-il ajouté.

Selon le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM), les accidents de la circulation ont fait 12 564 victimes dont 303 morts en Côte d’Ivoire au premier semestre 2019.

Cet atelier de l’OMS qui lance le « projet d’amélioration des données de décès liés à la circulation routière en Côte d’Ivoire » réunit plusieurs institutions nationales ivoiriennes telles que la police, la gendarmerie, le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM), l’Institut national de la statistique (INS) et le Service d’aide médicale d’urgence (SAMU).

« Dans le monde, environ 53% des décès ne sont pas enregistrés et dans la région africaine, l’on enregistre les divergences les plus importantes entre ce qui est officiellement rapporté par les gouvernements et les estimations générées par l’OMS », a fait remarquer dans une allocution Dr Nhan Tran du bureau local de l’OMS en Côte d’Ivoire.

Selon lui, ces insuffisances dans le rapportage des données des accidents de la route, en qualité et en nombre, constituent une entrave manifeste au développement de stratégies concrètes pour traiter les risques spécifiques de décès sur les routes et grèvent le progrès des pays.

« Les accidents de la route entraînent des pertes économiques considérables pour ceux qui en sont victimes, leur famille et les pays dans leur ensemble. Ces pertes évaluées pour la plupart des pays à 3% de leur produit intérieur brut », a regretté Dr Nhan, soulignant que les accidents de la circulation sont la première cause de décès chez les jeunes de 15 à 29 ans.

Il a conclu en appelant à un « engagement multisectoriel » des différentes institutions nationales afin de rendre fiable la base de données des accidents de la route. Cet atelier de lancement du projet d’amélioration des données de décès liés à la circulation routière en Côte d’Ivoire s’achèvera mercredi.

LB/ls/APA

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