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Hamed Bakayoko à la famille d’Arafat Dj : « Je suis son papa, je vais le demeurer »

Hors du pays après l’annonce du décès de son ‘’fils’’ Houon Ange Didier dit Dj Arafat, le ministre d’Etat, ministre de la défense a présenté, ce jeudi soir, ses condoléances à la famille du disparu.

Ses obligations l’ont retenu au-delà des frontières ivoiriennes. Malgré cela, il suivait de loin les préparatifs avec sa famille. Revenu ce jeudi soir, il a tenu à venir saluer la famille, lui exprimer sa compassion et dire qu’il prend toute sa part dans l’organisation de ces obsèques.

« En ce qui vous concerne (parlant de la famille, ndlr) je suis le papa d’Arafat et je vais le demeurer. Cela veut dire que ses enfants, sa compagne, sa maman, sa mémé et sa famille peuvent compter sur moi. Je connais les dernières pensées de votre fils, ses projets, je serai à vos côtés. Je serai avec ses enfants comme je suis avec mes enfants. Je serai là discrètement comme un vrai père pour vous accompagner quel que soit le niveau d’engagement. A ses enfants, ce sont mes petits-enfants. A Carmen, sèche tes larmes, tu peux compter sur moi, je connais ce qui était dans le cœur de ton chéri. A maman Tina que je connaissais avant Arafat et à sa mémé, nous sommes ensemble. Arafat est mon fils donc le petit-fils du chef de l’Etat. Il m’a demandé de vous dire qu’il trouvera le moyen de venir voir et présenter son Yako en bonne date » a déclaré le ministre dans une voix étreinte par l’émotion.

Hamed Bakayoko a marqué ses empreintes dans la famille à tel point que pour certains c’est le père biologique du chanteur.

La mort d’Arafat est cruelle pour tous mais l’est plus pour lui : « C’était mon fils mais c’est quelqu’un que j’aimais énormément. Je me comportais en père, mais souvent en fan. J’aimais être avec lui, parler avec lui, j’aimais sa personnalité. Au-delà de tout ce que les gens disent, si aujourd’hui il nous réunit c’est qu’au fond de lui il avait quelque chose de particulier. Beaucoup d’amour, beaucoup de générosité. Il aimait s’assumer, se défendre, dire ses choses, mais nous étions là pour le calmer et lui dire de faire doucement. On disait quelquefois que j’étais fâché avec lui car en tant que père je voulais lui éviter certains excès. C’est une grosse perte pour la culture ivoirienne et africaine. C’est le monde entier, le monde de l’art qui se mobilise. C’était un ambassadeur du pays et dans bien des pays. » a-t-il témoigné.

Je souffre de l’idée que je ne vais plus l’entendre, s’est désolé le Golden Boy, mais c’est la vie. « Nous vivons parce que la mort existe. La mort existe car il y a la vie. Donc apprenons à nous aimer de notre vivant. Aujourd’hui nous devons retenir ce qu’il a fait, ce qu’il a laissé comme héritage et qui fait que toute cette jeunesse se retrouve en lui.»

Pour ses obsèques prévues se tenir du vendredi au samedi, le pays tout entier est mobilisé. Pour cela, HamBak a demandé aux uns et aux autres de rester dignes dans ces circonstances-là. A ses fans, les chinois, il les a invités à rendre un grand hommage à l’artiste dans la discipline.

A la famille du disparu, il a souhaité qu’elle soit « fière pour ce qu’il a apporté à ce pays. Il nous a donné de l’émotion pour nous faire espérer dans la vie. En étant ministre d’Etat j’ai assumé ma relation avec Arafat car je viens du même système. Je connais le cheminement de sa vie. Le jour du lancement de ma campagne, il a voulu monter sur scène pour chanter, j’ai dit non. Ce n’est pas un artiste ordinaire, c’est mon fils. Il faut que les gens apprennent à avoir la sincérité des liens sinon que deviendra le monde s’il n’y a pas un amour sincère entre les gens ? »

PR / Abidjan

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