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Lancement à l’INFAS d’Abidjan d’un master en science infirmière et obstétricale

Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA) de concert avec ses partenaires dont les autorités ivoiriennes, a lancé lundi à l’Institut national de formation des agents de santé (INFAS) d’Abidjan, un master en science infirmière et obstétricale, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.

Cette initiative, qui est une action essentielle du projet « Autonomisation des femmes et le dividende démographique dans le sahel ( SWEDD) » vise notamment à améliorer les indicateurs de santé dans le pays en dotant les services de santé d’agents qualifiés et motivés.

« L’opportunité est donnée à travers ce projet de renforcer les capacités de certaines institutions de formation afin qu’elles émergent en tant que centres régionaux pour la formation des formateurs en cycle de master», a expliqué dans une allocution, le directeur régional de l’UNFPA pour la région Afrique de l’ouest, Mabingue N’Gom.
Poursuivant, il a fait savoir qu’au-delà de l’INFAS d’Abidjan, deux autres institutions de formation du personnel de santé ont été retenues par son institution en vue d’abriter une spécialité en master. Il s’agit de l’école nationale de santé publique de Niamey (Niger) pour le master en gynécologie obstétrique et de l’Institut national de formation en sciences de la santé de Bamako pour le master en management des services de santé.

« C’est une expérience pilote en voie d’être généralisée », a annoncé M. N’Gom estimant que la formation des agents de santé est « indispensable pour faire reculer la maladie » en Afrique au sud du Sahara.

Auparavant, la directrice générale de l’INFAS, Pr Meliane N’Dhatz Sanogo, s’est félicitée de l’institution de ce programme de formation dans son école, affirmant que « nos défis, c’est avant tout de former en quantité et en qualité avec un personnel qualifié, une ressource humaine qui a la compétence en pédagogie pour faire cette formation ».

Selon elle, ces défis vont permettre de « réduire la mortalité maternelle et infantile et d’améliorer les indicateurs de santé ».

De son côté, Dr Jean Marie Yaméogo, le représentant résidant de l’organisation mondiale de la santé ( OMS) en Côte d’Ivoire, a fait savoir que « notre contribution sera de réunir les ressources nécessaires».

Ce projet, a ajouté M. Yaméogo, permettra au système sanitaire ivoirien d’avoir un personnel mieux qualifié et mieux formé. « Nous allons mettre l’accent sur l’encadrement technique. Il faut pouvoir allier la théorie à la pratique. Ce qui contribuera à sauver des vies humaines et à améliorer les indicateurs de santé », a-t-il conclu.

Le projet SWEDD institué par l’UNFPA dans six pays ( Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Niger, Mali, Tchad et Mauritanie) a pour objectif d’accélérer la transition démographique et réaliser ainsi les objectifs plus larges qui consistent à déclencher le dividende démographique ( par exemple les avantages économiques et la réduction des inégalités entre les sexes dans la région du sahel).

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